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JOSÉ MOURINHO, À JAMAIS LE PREMIER

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Pour une compétition qui voyait le jour en Europe, qui de mieux pour l’inaugurer ? José Mourinho bien évidemment. La saison dernière, quand toutes les grandes écuries du vieux continent se disputaient un trophée, que seul le Real remporte 5 fois sur 10, le technicien portugais, lui, s’est concentré sur son objectif: l’Europa League Conference. Cette nouvelle compétition de l’UEFA qui cherche une plus grande exhaustivité, pour davantage se renflouer les caisses peut être considérée comme la troisième division des clubs. Mais pour l’ancien entraîneur du Real «une coupe reste une coupe» et l’importance est de la gagner.

D’abord mettre fin disette romaine

José Mourinho avec la League Europa Conference

José Mourinho avec la League Europa Conference

La dernière fois que l’AS Rome avait gagné un trophée européen c’était en 1961. Une coupe de l’UEFA face à Birmingham (17e, championship). Déjà, rien que l’adversaire en finale témoigne de la disette de la Louve, en compétitions européennes. Mais avec The Special One tout devient plus facile. Il transmet son envie et ses vices à ses joueurs et les transforme en de vrais guerriers. N’en déplaisent aux fans du beau jeu.

C’est ainsi qu’il met fin à plus de 60 ans de disette pour l’équipe chère à Francesco Totti, qui a toujours végété sous la domination juventino. Après une 6e place et un trophée en poche, Mou avait réussi son retour en Italie. « C’est une chose de gagner avec une équipe faite pour gagner, c’en est une autre de gagner avec des équipes comme Porto, la Roma, l’Inter… Cela te fait sentir spécial» et il en profite à chaque fois pour lancer de petites piques aux plus riches. Les conf de presse ont énormément manqué de piquant, à son absence.

La même marmite pour la même sauce 

José Mourinho alors coach de l'Inter

José Mourinho alors coach de l’Inter

Sa philosophie du football reste la même «marquer et empêcher l’adversaire de marquer». Et même s’il faut garer le bus, José Mourinho n’hésite pas à le faire. Le Bayer Leverkusen de son «élève» Xavi Alonso, peut en témoigner mieux que quiconque dans cette double confrontation en Europa League. Avec 72% de possession de balles, les Allemands ont tiré 23 fois, avec 6 cadrés. Pendant ce temps l’équipe de Mou n’a tiré qu’une seule fois au but avec ses 28% de possession dans cette manche retour. L’objectif de préserver la petite avance de l’aller (1-0) est réussi et la Roma va disputer une deuxième finale de coupe d’Europe consécutive.

Pour dire que la méthode reste la même et Mourinho n’en a pas honte, en témoigne sa déclaration, après son élimination en demi-finale de la ligue des champions en 2014 par l’Athletico de Madrid « Une équipe qui ne défend pas bien n’a pas beaucoup de chances de gagner. Une équipe sans équilibre, n’est pas une équipe» admettait-il.

Puisqu’il aime les défis et adore sortir des sentiers battus, The Special One a donc la possibilité de pérenniser sa doctrine. Et qui de mieux que les recordman de la compétition, FC Séville (6 fois vainqueur) à la Puskás Aréna de Budaspet (Hongrie) au soir du 31 mai 2023.

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