By Au moment de fouler le stade municipal de Barrechid, les Lionceaux auront tous, en tête le penalty manqué de Moussa Niakhaté en huitièmes de finale de la Can en Côte d’Ivoire séniore. Même s’ils ne vont pas le dire Ibrahima Sory Diallo et ses potes voudront se taper les jeunes éléphants, pour venger leurs aînés, qui ont vu leur rêve de gagner une deuxième coupe d’Afrique se noyer dans les larmes de Lamine Camara. Mais face cette Côte d’Ivoire, il faudra sortir les crocs, parce que, c’est tout simplement l’une des meilleures équipes du tournoi, au moment où les tenants du titre sénégalais inquiètent offensivement.
Alynho Haidara la gâchette à surveiller
Alynho Haidara, meilleur buteur ivoirien avec 6 buts
Cette rencontre va mettre aux prises deux styles un peu similaires. Mais avec des résultats complètement différents dans cette phase de poule. D’un côté l’équipe ivoirienne qui marche sur ses adversaires : 29 tirs face à la Centrafrique (6-1), 19 tirs face à l’Angola (0-0) et 14 contre le Mali (2-4). Des assauts concrétisés par le meilleur buteur du tournoi Alynho Haidara avec ses 6 buts et un record à la clé. C’est d’ailleurs l’homme à surveiller côté sénégalais.
Et de l’autre, on a le Sénégal qui fait autant en tentative (55 tirs en 3 matchs) mais avec moins de réussite (3 buts dont 2 sur coups de pieds arrêtés). La solide défense des hommes de Pape Ibrahima Faye (0 but encaissé), n’a rien à voir avec la pauvreté de l’attaque d’une équipe qui maîtrise pourtant tous ses matchs.
Une équipe caméléon
Le Sénégal défie la Côte d’Ivoire ce vendredi pour une place en demi-finale
L’autre force de la Côte d’Ivoire réside dans son style de jeu. Les Éléphanteaux sont capables de confisquer le cuir comme face au Mali (66%). Mais peuvent aussi partager la possession, procédant par intermittence comme contre la Centrafrique (59%), qu’ils ont pourtant largement battu. Tout le contraire des Lionceaux, qui ne laissent aucune chance à leurs adversaires depuis le début.
Une variation dans le jeu qui demande beaucoup d’intelligence et de technicité. Le sélectionneur de la Côte d’Ivoire en est conscient. « L’ADN de notre football, tout le monde le sait, c’est un jeu basé sur le mouvement, la mobilité, avec des petites passes » prévient Bassiriki Diabaté. C’est pourquoi il ne veut pas s’engager dans un bras de fer physique contre le Sénégal. Et si c’était la brèche par où passer ?
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