Après avoir déçu à domicile avec un nul (1-1) très frustrant deux jours plus tôt, face au Burkina Faso, la consigne est claire et limpide : Gagner et se rassurer. C’est la voie tracée par El Hadji Diouf au sortir du match, avançant qu’il « n’y pas plus à gamberger et qu’il faut aller gagner à Burundi ». Un mot d’ordre que les Lions doivent scrupuleusement respecter, pour dissiper les doutes, qui entourent l’équipe de Aliou Cissé, qui a portant réussi à faire de ces qualifications à la CAN une simple tasse de thé, en un rien de temps.
Les supporters sénégalais, depuis l’avènement de Cissé en 2015, ont oublié les périodes des CAN ratées. Désormais on vise soit le trophée, soit le dernier carré. Mais voilà, après une journée sur six on commence déjà à redouter le retour d’un vieux démon, parti en exil depuis 2013 en Afrique du Sud. Cependant aujourd’hui si le Sénégal se met à douter dans une poule L, avec deux places qualificatives, qu’il partage avec le Burkina Faso, le Malawi et le Burundi, c’est qu’il y’a un véritable problème.
Dissiper les doutes
🚨 Ce but de Ousseni Bouda 🇧🇫 sur coup franc à la dernière pour l’égalisation du Burkina Faso contre le Sénégal. 🤯
📽️@cplussportafr pic.twitter.com/1FP1ZP12cY
— AFRII FOOT (@AfriiFoot) September 7, 2024
Pourtant après un match nul, les supporters peuvent rentrer fières de leur équipe. Seulement, il faut que cette équipe se comporte bien sur le terrain. Ce que les amis de Sadio n’ont pas fait sur la pelouse de Diamniadio ce vendredi. Et ils sont finalement rentrés chez eux déçus. Un sentiment que les joueurs ont eux-mêmes bien compris et ont envie de se rattraper. Heureusement. « Ce qui est fait est fait on ne peut pas le changer même si on aurait aimé. Par contre ce qui doit être fait j’espère va l’être ». Ce que dit Abdoul Diallo, qui est conscient des attentes de son exigent public, qui veut un jeu à la hauteur du talent dont dispose Aliou Cissé.
Et après son cours magistral sur les systèmes de jeu en conf de presse ce dimanche, le sélectionneur des Lions devra se montrer plus convaincant pour prendre le dessus sur son homologue. Avec déjà 3 points au compteur, Étienne Nadyiragije, considère le Sénégal « comme le favori » de ce duel et veut se décharger de toute pression, pour jouer crânement ses chances, face une équipe qui commence sérieusement à douter de ses forces. Pas la peine de niaiser c’est déjà le coup d’envoi !
Comments