By Entre 2022 et 2023, les sélections sénégalaises ont tout gagné sur le continent africain. Mais entre 2023 et 2025, elles ont tout ou presque perdu. La CAN séniore, la CAN u20, la CAN u17, le Sénégal n’a réussi à conserver aucun de ses titres. Pire encore, les éliminations sont à chaque fois précoces. Sadio Mané et ses amis ont été sortis en huitièmes. Serigne Fallou Diouf et sa bande, de même que la cohorte dirigée par Ibrahima Sory Sow sont tous tombés en quarts de finale de leurs compétitions. Cependant cette même syndrome guète la sélection locale. À un mois de l’ouverture de la défense de son titre, l’équipe entraînée par Souleymane Diallo suscite beaucoup d’inquiétudes.
La liste à questions
Un CHAN noir en approche
Chaque sélectionneur a sa propre philosophie. Il fait ses choix en fonction des joueurs compatibles à cette vision. C’est ce que Souleymane Diallo exécute actuellement, s’alignant sur la continuité de son groupe. Malheureusement la plupart de ses cadres, ne sont plus en mesure de lui donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour X raisons. Son gardien de but titulaire. Marc Philippe Diouf sort d’une saison très moyenne avec Teungueth FC. De même que son capitaine Baye Assane Ciss et son latéral gauche titulaire Joseph Layousse Samb.
Mais ce n’est pas tout. Car la non sélection du meilleur buteur du championnat reste la principale anomalie. Pape Doudou Diallo, qui a marché sur le championnat avec ses 11 buts, et qui a manqué de peu, la sélection A est l’absent le plus présent. Autant d’incohérences qui suscitent inquiétude et incompréhension.
La pression du résultat
À l’époque Pape Thiaw, l’intérêt pour la sélection locale n’est pas aussi grand. C’est même à la surprise générale, que l’actuel sélectionneur national est parti gagner la compétition en Algérie. Seulement, c’est plus compliqué d’aborder un tournoi dans la peau d’un favori que dans celle d’un outsider. Le Sénégal a désormais un statut à préserver et les attentes sont très grandes. Les moindres mouvements sont scrutés et les failles décelées une par une.
Une forme de pression qu’aucune des sélections nationales n’a réussi à assumer. Ce qui donne davantage d’intérêt à cette équipe, qui ne montre aucun signe de puissance à un mois du championnat d’Afrique des nations. Les choix sont contestables et la production sur le terrain l’est encore plus. Malheureusement pour Souleymane Diallo, les deux matchs amicaux disputés face à la Guinée les 4 et 7 juillet à Diamniadio (0-0, 1-0) n’ont guère rassuré les supporters.
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