Allez-Casa est entré plus rapidement dans le match que ses propres joueurs. Car à peine le coup d’envoi donné, Alassane Sagna dépose un succulent centre sur la tête de Patrick Basse, qui trompe Moustapha Diatta (4’).
Les visiteurs se réveillent et dominent les débats. L’égalisation n’a même pas tardé. Sur coup de pied arrêté, Ibrahima Kouyaté sert parfaitement Abdoulie Bah, qui d’un plat du pied remet les pendules à l’heure (17’). Ansou Diadhiou se met à crier sur la ligne de touche et ses joueurs semblent l’entendre. Patrick Basse repique dans l’axe et après un relais avec Joaquim Sagna, dribble le gardien mais sa molle frappe est sauvée sur sa ligne par le capitaine Mouhamed Camara (27’).
C’est au tour du Casa de répondre. Aliou Diemé fait des misères à Mouhamed Diouf sur son côté droit, avant de centrer pour Boubacar Coly qui bute sur Yayah Diamé (34’). Mais GFC accélère dans les derniers instants de la première mi-temps. Patrick Basse va cette fois-ci martyriser Woula Maciré Sané et sert Alioune Oumar Tall qui redonne l’avantage aux Crabes (40´).
Mbagnick Basse à la rue

Les visiteurs montrent plus d’envie d’entrée. Encore sur coup de pied arrêté, Mbagnick Basse se troue. Boubacar Coly reprend de la tête et égalise (2-2, 54’). Avec cet ascendant psychologique les visiteurs appuient sur l’accélérateur et repassent devant. À la récupération d’un deuxième ballon à l’entrée de la surface, Ibrahima Lô Kouyaté place un missile imparable dans la lucarne de Mbagnick Basse (2-3, 69´). Certainement l’un des buts de cette journée. Les esprits s’échauffent et l’arbitre sort ses cartons. Mais ça donne l’occasion aux visiteurs de grappiller quelques minutes au sol.
Le score n’évoluera pas, Casa Sports enregistre sa deuxième victoire de la saison et se relance dans la lutte au maintien. Pour sa part Guédiawaye Football Club s’incline après deux matchs de championnat sans défaite.
[…] La victoire sur la pelouse de Guédiawaye Football Club (2-3) doit servir de déclic pour les Casassais, qui sortent momentanément de la zone rouge. Tous les rêves sont permis, dans ce championnat aussi étriqué qu’aléatoire. […]