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CETTE VIOLENCE JUSQU’À QUAND ?

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Nous avons tous vécu le drame du stade Demba Diop en 2017, avec ses 8 morts. Mais apparemment on n’apprend jamais de nos erreurs. La violence risque de tuer définitivement le football local. Chaque week-end des scènes de violence sont notées dans tous les stades de pays. Comme si aucune une équipe ne devrait perdre un match. Ou que les arbitres n’ont pas le droit de se tromper.

Le bus du Jaraaf caillassé par des supporters

Le bus du Jaraaf caillassé par des supporters

Le match au sommet de cette 22e journée n’a pas non plus échappé à ces attitudes, qui n’ont pas leur place dans le football où le fair-play et convivialité doivent régner. Ni l’enjeu du match, ni la rivalité, ne doit déconstruire ce que les acteurs du football ont réussi à installer ces dernières années. Depuis l’avènement du Covid 19, les stades sont de plus en plus remplis, le championnat est plus que jamais disputé. Cerise sur le gâteau, des joueurs pétris de talents s’y évoluent avant d’aller monnayer leur savoir-faire dans d’autres cieux. Mais un seul obstacle peut freiner ce bel élan du football sénégalais, qui a tout gagné en Afrique, en grande partie grâce au foot local : la violence.

Une ligue impuissante

Communiqué de la LSFP après la 21e journée

Communiqué de la LSFP après la 21e journée

Un communiqué vide et insensé. C’est jusqu’ici la seule réaction de la ligue de football professionnel, au lendemain des incidents qui ont rimaillé le match Pikine-Jaraaf (21e journée ) avec un joueur tabassé par des membres du staff de Pikine. Pourtant en début de saison on s’enflammait tous, de voir la voir prendre des décisions courageuses. On peut parler des sanctions contre Baye Modou (portier de Guédiawaye) pour des pratiques physiques par exemple. L’interdiction de déplacements des supporters de Pikine et Jaraaf a trouvé son importance au fil du temps. Mais au fond on sent que cette Ligue Pro n’est pas capable d’éradiquer la violence dans les stades. Tout simplement parce qu’elle n’a pas les moyens maternels de lutter contre un phénomène, désormais encré dans notre société.

Conséquences de la violence

Conséquences de la violence

« On aime le football mais on ne sait pas comment le vivre » argumentait l’autre. Cette théorie se vérifie aujourd’hui avec la passion qui anime les fans. Mais qui ont malheureusement du mal à se contenir en cas de défaite ou d’erreurs.

Sensibiliser, jouer à huis clos, délocaliser les matchs, imposer des amendes. Autant de solutions qui n’ont rien donné jusqu’ici. Peut-être aussi que nous devons accepter que cette violence fait partie de notre quotidien et trouver juste l’équilibre de faire avec ?

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