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C’EST AUSSI UN SUCCÈS DE JEAN-LOUIS GASSET

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Au coup de sifflet final qui s’est souvenu de Jean-Louis Gasset ? Peu de monde, en Côte d’Ivoire en tout cas. Émerse Faé, aux anges n’a pas pu retenir sa joie. Avec Serge Aurier et son cerveau Guy Demel, ils se couchent sur la piste du stade olympique et se félicitent mutuellement. C’est l’apothéose, car l’ancien joueur nantais vient de réaliser quelque chose d’exceptionnel, en moins de trois semaines sur un banc de touche. Mais si Émerse Faé a réussi à gagner la CAN, il le doit également au travail de son prédécesseur Jean Louis Gasset, qui a tracé les voies du succès de cette équipe, malgré ses limites.

Parce qu’il a construit un groupe 

« Je félicite également Jean Louis Gasset, parce que c’est aussi sa victoire ». Avec classe Émerse Faé a reconnu ce que beaucoup de supporters ivoiriens ont oublié, à l’issue de la finale. Car oui, le groupe est aussi celui de l’ancien entraîneur de Saint Étienne. Si aujourd’hui Séko Fofana a enfin accepté la main tendue de son pays c’est grâce à l’œuvre de Gasset qui a su le convaincre. Yaya Fofana dans les buts, Sébastien Haller en attaque, Simon Adingra et Omar Diakité les révélations.


Ce sont tous des choix de l’entraîneur français qui a concocté le groupe vainqueur de cette 34e édition de la coupe d’Afrique. Aux vétérans Serge Aurier, Nicolas Pépé ou Frank Kessié, il a greffé une jeunesse qui avait faim de se montrer devant son public. Pour dire que la réussite de Faé est aussi celui d’un Jean-Louis Gasset qui avait visiblement choisi les hommes qu’il faut.

Le mental de l’histoire 

Emerse Faé vainqueur de la CAN, à la suite de Jean-Louis Gasset

Emerse Faé vainqueur de la CAN, à la suite de Jean-Louis Gasset

Le plus grand apport d’Émerse Faé dans cette histoire a été l’aspect mental. C’est le levier sur lequel il s’est appuyé depuis son intronisation pour « retrouver ses vrais éléphants », comme il le disait à la veille du huitième de finale face au Sénégal. Un pari réussi car il n’est jamais facile de raviver la flamme d’une équipe qui est au fond du trou. Et dans cette situation les ressorts psychologiques sont même plus importants que la vision tactique.

C’est justement là Jean-Louis Gasset a échoué malgré son expérience. Dès le match d’ouverture face à la Guinée-Bissau, on a senti beaucoup de pression sur ses joueurs avec une fébrilité mentale, qui les a empêchés de se développer sur le terrain.


C’est pourquoi, il ne faut pas non plus occulter le travail exceptionnel que Faé a réalisé en si peu de temps. Ramener Jean Mikael Seri et Simon Adingra dans le onze était un choix payant. Comme quoi le football reste toujours un sport collectif et c’est encore une fois l’union des forces qui a permis aux Éléphants de coller une troisième étoile sur le maillot.

Pour tout simplement dire merci aussi à Jean !!!

SÉBASTIEN HALLER L’ÉLÉPHANT MIRACULÉ

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