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COMMENT LE BAYERN A DOMPTÉ SON HÔTE PARISIEN

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C’est une affiche qu’on pouvait imaginer en finale de la ligue des champions de cette année, avec les ambitions affichées des deux formations. Mais la faute à un PSG qui a laissé échapper sa première place, parce qu’il n’a pas pu battre Benfica ne serait-ce qu’une fois en phase de poules. Toujours quelque chose à dire avec les potes de Neymar, qui ne supportent pas, apparemment une saison parfaite.

Mais déjà ce Bayern s’est présenté au parc à un moment où, le club de la capitale est peut-être dans sa pire période depuis le début de la saison. Après l’élimination en huitièmes de finale de la coupe de France face à l’ennemi juré, Marseille, la défaite à Monaco a davantage plongé les Parisiens dans le doute. Mais la C1 avec la musique magique, était le moment de se réveiller.   

Un Paris en transition !!!

Le Bayern qui s’est déplacé sans Sadio Mané, toujours blessé s’est déplié en 3-4-3, très hybride sur la pelouse du Parc des Princes. Avec ce double-pivot Kimmich-Goretza, les Parisiens s’attendaient forcement à vivre une partie très difficile dans l’entrejeu. C’est ce qu’ils ont vécu d’ailleurs.

D’entrée, de jeu les Bavarois mettent un pressing haut qui dérange énormément la défense parisienne qui a du mal à sortir proprement les ballons. Dans le cœur du jeu, Danilo Pereira et Verratti souffrent de l’impact imposé par le duo allemand. Du costaud. A l’absence de Mbappé, les velléités de contre-attaques  parisiennes sont souvent coupées dès l’entame par une défense allemande très vigilante, malgré la lourdeur de la charnière Upamecano-De Ligt, ou par les pistons.

Dès la 7e minute, Leonel Messi après une récupération au milieu, s’appuie sur le jeune Warren Zaïre-Emery qui lance Neymar en profondeur, mais stoppé net par le retour de Joao Concelo dans sa surface de réparation. On revoit presque la même configuration à la 32e avec toujours, Messi et Zaïre-Emery sur le côté droit mais, ils finissent par perdre la balle, par manque de solution. A la 40e et même à la 44e quand le colosse hollandais commet une faute sur Messi dans les 30 mètres, les champions de France continuent avec cette transition rapide qui ne donne pas grand-chose.

Un Bayern étouffant !!!

Ce système bavarois qui a étouffé les Français dans leur antre, durant la première période est basé sur de la possession mais également une forte densité dans l’entrejeu, incarné par des efforts mutuels et des joueurs de couloir qui se replient. La liberté de Leroy Sané un casse-tête également, puisqu’entre les lignes, Sané, Musiala et Choupo-Moting se pavanent comme ils veulent.

A la 27e , une combinaison dans la même zone avec Pavard et l’attaquant camerounais offre un premier corner concédé par Sergio Ramos. Un coup de pied arrêté, mais aussi des centres qui viennent des côtés obligent le défenseur central espagnol à s’employer à plusieurs reprises pour enrayer le danger.

Sur son aile gauche Kingsley Coman fait des misères à un Achraf Hakimi, défensivement aphone, surement orphelin de son pote Kylian Mbappé, pas totalement remis. Le titi parisien justement qu’on retrouve à la 33e, sur un changement d’aile de Concelo, il fixe le Marocain mais son tir termine sur le petit filet de Gigi Donnarumma. Une séquence qu’on reverra durant tout le match, d’ailleurs. Mais dans les airs la taille et l’expérience de Ramos soulagent souvent le portier italien, notamment sur cette projection de Léon Goretza à deux minutes de la pause, contré par l’ancien madrilène, en corner.

A la fin de la première période les visiteurs tablent sur 57% possession, 8 tirs dont 2 cadrés et 8 tacles réussis. Assez significatif pour montrer la détermination des hommes de Julian Nagelsmann, qui ont dominé ce premier acte.

Coman, comme toujours !!!

Perturbé par les mouvements de Coman, Hakimi est remplacé par Presnel Kimpembe qui s’installe dans l’axe et décale Marquinhos sur le cote droit. C’est pour moins d’impact offensif, mais l’urgence à ce moment là était de limiter la casse pour une équipe qui n’y arrive pas du tout. Du côté allemand, Alphonso Davies prend la suite d’un João Concelo qui n’a jamais su faire la différence sur son côté gauche, non plus.

Les locaux se montrent un peu plus entreprenants. Zaïre-Emery dispose facilement du Canadien et trouve Neymar dans la surface, mais contré par un retour salvateur d’un Upamecano très sérieux. On joue la 49e minute. Mais 4 minutes plus tard, ils vont se faire punir par un ancien de la maison, comme lors de la finale du 23 aout 2020 à Lisbonne, Kingsley Coman. Esseulé sur son côté gauche, Alphonso Davies prend tout son temps et sert idéalement le Français, complètement oublié au second poteau par Nuno Mendes. Le numéro 11 bavarois, d’un plat du pays trompe Donnarumma, auteur d’une faute de main, à la 52e . Toujours coupable et toujours Coman.

Face à l’impuissance de ses copains, KM décide d’enfiler son costume de sauveur pour aller à la rescousse de Galette. Les entrées de Fabian Ruiz et Vitinha permettent aux PSG de remettre le pied sur le ballon et la nouvelle consigne est claire : Étirer Upamecano pour lancer soit Mbappé soit Nuno Mendes en profondeur. Dans la foulée, Choupo touche encore les gants du portier italien.

Lancé en toute vitesse, comme il l’adore l’enfant de Blondy va buter sur un Yann Sommer qui n’avait pas grand-chose à faire jusqu’ici. L’action termine au fond des filets mais avec un hors-jeu signalé. Dans la même configuration le Brésilien lance Nuno Mendes qui sert parfaitement Mbappé, qui pense égaliser à la 82e minute, mais son pote latéral était parti trop tôt. Hors-jeu encore et pas de but.  Malgré les dernières actions de Messi et Vitinha qui n’ont rien donné à la fin, le Bayern va garder ce soir ses cages inviolées, ce qui est rare pour le champion d’Allemagne qui a toujours des lacunes en défense. Du coté parisien, l’espoir est permis, avec l’éclair Mbappé, mais à condition que Coman ne soit pas dans un grand soir, comme à chaque match face au PSG.

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2 Comments

  1. Le psg est loin d’être à son meilleur niveau.
    Et tout va se jouer au match retour a munich.

  2. Ku bëgg sa yaay bësal j’aime

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