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GUÉDIAWAYE, LA HONTE

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C’est une affiche que la fédération sénégalaise de football a essayé de vendre comme l’une des plus belles et d’en faire un événement. Le Guédiawaye/Jaraaf de ce mercredi s’est terminé en queue de poisson au stade Ibrahima Boye de Ndiarème. Guédiawaye a finalement donné raison aux dirigeants qui voulaient délocaliser le match pour éviter les débordements. Toutes les craintes d’avant le match se sont confirmées. Pas de buts. Pas de vainqueur. Mais des jets de projectiles et de grenades lacrymogènes pour disperser les foules. Suffisant pour que la demi-finale de la coupe du Sénégal soit définitivement suspendue.

Une tension palpable

Malgré l’intensité et l’enjeu du match, les deux équipes ont produit du beau football sur la pelouse.  A part les pratiques mystiques qui salissent notre football, Maguette Ndiaye a plutôt bien géré sa partie. Il a même bien géré un Mame Mor Sall qui déménageait tout sur son passage. Mais avant ce penalty tout aussi valable. C’est faute de Melo Ndiaye sur Talla Ndiaye, en position de dernier défenseur à l’entrée de la surface de réparation, non sanctionnée par un carton rouge, qui a irrité le public de Guédiawaye. C’est ce qui a accentué la tension, qui n’est plus retombée dans ce match. Néanmoins Guédiawaye a réussi à se créer beaucoup d’occasions dont le contre de Assane Diatta dans les ultimes minutes qu’il a très mal négocié. Une inefficacité dont les joueurs sont les uniques responsables.

Le penalty de la discorde

Altercation entre joueurs de Guédiawaye et l'arbitre

Altercation entre joueurs de Guédiawaye et l’arbitre

Pour en finir, Maguette Ndiaye siffle à la 120e minutes la faute de main de Babacar Diop à l’intérieur de la surface, sur une frappe de Mboup. Et accessoirement la fin du match. Le penalty ne sera jamais tiré. Car les supporters en ont décidé ainsi. « Le football doit unir et non le contraire» va sensibiliser le directeur sportif du Jaraaf à la fin du match. Malheureusement les conseils de Cheikh Sidy Bâ sont loin de la perception des Ultras qui refusent la défaite. Les pratiques mystiques également sont un fléau qu’il faut combattre, à côté de la violence. On peut reprocher beaucoup de choses à l’arbitre, mais rien n’excuse le comportement des supporters de Guédiawaye FC.

Et après l’AS Pikine obligée de jouer ses matchs à huis clos et sur terrain neutre, Guédiawaye FC est le prochain sur la liste.

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