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JAMONO FATICK À TERRE

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« Je suis très content aussi du maintien de Jamono Fatick. C’est une équipe que j’ai aussi entraînée et c’est une famille ». El Hadji Seck à l’issue de la victoire de Ouakam à la 25e journée le 26 mai 2023, face au Jaraaf (2-1) n’avait pas caché sa joie. Une joie de voir son Ouakam se maintenir mais surtout son club précédent, Jamono Fatick. L’équipe du Sine est, depuis lors, dans la continuité de sa souffrance de l’année dernière. Car malgré le changement de staff technique, le mal reste toujours le même. Jamono montre ses limites et son incapacité à s’imposer en ligue 1 depuis sa promotion.

De pire en pire 

Jamono Fatick vit des moments très difficiles.

Jamono Fatick vit des moments très difficiles.

Durant toute la saison dernière, Jamono Fatick s’est démené comme un diable pour ne pas retourner au purgatoire. Avec 8 victoires, 7 matchs nuls et 11 défaites, le Bour Sine était même obligé de virer El Hadji Seck, afin de trouver le déclic, à l’origine du maintien. Pape Diouf, alors directeur technique était appelé en pompier de service pour étendre l’incendie. Mission accomplie ! Jamono reste en L1, mais toujours dans le dur.


Cette saison ne commence pas forcément comme elle s’est terminée, avec un vent de succès. Après 9 journées, Jamono est dernier au classement avec 7 points pour une seule victoire sur un autre malade, Casa Sports (3-2). Mais ce qui n’encourage pas après tout, c’est l’incapacité des locataires de Masséne Sène à se procurer des occasions et à marquer des buts. À côté de Pikine, Jamono Fatick, a la pire attaque avec 4 buts seulement. Il est donc difficile, dans ces moments, de penser à relever une équipe complètement à la ramasse offensivement et très friable défensivement.

Trop jeune, peu fiable 

El Hadji Seck avec Jamono Fatick

El Hadji Seck avec Jamono Fatick

La perte du capitaine Naby Laye Soumah et du départ de Boubacar Ndiaye pour ne citer que ceux-là, ont eu un impact négatif sur l’équipe. Mais cette année, « Jamono a fait l’option de miser sur les jeunes qui seront plus facilement vendus et qui pourront aussi avoir des sélections ». Une logique qui s’accommode parfaitement avec la volonté de Pape Diouf, ancien directeur technique et actuel coach intérimaire, après le départ brusque de Majib Diagne, après 5 matchs.

Cependant cette direction comporte des risques. Car jeunesse signifie également manque d’expérience. Hors-mi les trois (3) buts de Ibrahima Faye Tamba, il n’y a rien qui saute à l’œil dans cette équipe de Fatick. Pire, le redressement sera encore plus difficile dans une telle instabilité, puisque Pape Diouf, n’est là que temporairement.

Néanmoins rien n’est perdu dans un championnat aussi homogène. De la 6e  à la 16e  place, les équipes ne sont séparées que de 6 points. Une lueur d’espoir pour le Bour Sine, qui doit déjà allumer la flamme de la renaissance face à Guédiawaye lors de la 10e journée.

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