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Krépin Diatta, tel un phœnix !

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C’est quoi le ginkgo biloba ? C’est un arbre avec une durée de vie exceptionnelle, pouvant vivre plus de 1 000 ans, et est même considéré comme potentiellement immortel en l’absence de facteurs externes défavorables. Il est capable de survivre à des événements extrêmes, comme l’explosion d’Hiroshima. Des caractéristiques, qui défissent exactement Krépin Diatta. Le milieu, l’ailier puis le latéral droit de l’équipe nationale du Sénégal résiste à tous les obstacles, qui se sont dressés face à lui. Pendant longtemps critiqué en sélection et écarté en club, le Monégasque fait toujours mentir ses coachs, qui décident de se passer de ses services.

La sélection comme refuge 

Pourquoi on parle si peu des performances de Krepin Diatta en sélection ?

Pourquoi on parle si peu des performances de Krepin Diatta en sélection ?

Lors de la dernière fenêtre FIFA, Krépin Diatta était l’un des meilleurs Sénégalais. Face au Soudan, puis face à la RDC, au stade des Martyrs, il a toujours répondu présent. Solide défensivement, il s’est même permis une passe décisive pour Kalidou Koulibaly à Diamniadio sur un superbe coup franc (2-0). Un titulaire indiscutable, qui s’est même permis le luxe de faire oublier Youssouf Sabaly.

Des performances que l’ancien joueur de Bruges a pondues, avec pourtant aucune minute dans les jambes. Un manque de compétition en club, qui n’a jamais été une excuse pour Krépin Diatta, qui fait de la sélection une refuge. La force de l’habitude, à 26 ans, Krépin a mangé crue toute la concurrence au poste. Les conseils de Amdy Faye de « se battre au milieu », vont certainement tomber dans l’oreille d’un sourd.

La renaissance en club 

En début de saison rien ne présageait pourtant un retour en force de Krep. Son nom a été associé à plusieurs clubs, turcs et même anglais. Mais tel le ginkgo biloba, qui refuse de mourir, Krépin aussi a décidé de rester dans la Principauté. Sur place, il s’acharne sur le travail et son heure fini par arriver. Le 21 septembre, à la 33e minute, face à Metz, Aladji Bamba se blesse et il le remplace. Le Lion sort un match impeccable dans le jeu et dans l’abattage (au milieu). Il délivre sa première passe décisive de la saison, pour un autre revenant Ansu Fati.


Du temps de jeu, une passe décisive et un retour dans le groupe pour la ligue des champions. Avec la blessure de Denis Zakaria, il le remplace, pour au moins deux mois. Suffisant pour un teigneux, qui n’a pas besoin de plus pour s’imposer. Déjà à son retour, Zakaria devra chercher une autre place, car la sienne est déjà prise.

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