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LE JARAAF DES LACUNES ADMINISTRATIVES

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À l’issue de l’exercice 2023/2024, tous les amateurs ont tiré à boulets rouges sur les responsables du football sénégalais. Ces derniers qui ont plongé notre football local dans un amateurisme chronique, ont pourtant été aidés par les agissements d’un grand club. Le Jaraaf a été au début et à la fin de cet imbroglio autour des forfaits et recours à la FSF.

Des affaires qui vont bientôt attirer sur la table du tribunal arbitral du sport, avec la volonté du stade de Mbour de se faire justice. Mais même après la saison de football, le Jaraaf se démarque à travers ses subterfuges. Dans ce mercato deux joueurs sont recrutés dans des conditions pas totalement catholiques, et pour Almamy Matthew Fall, il a fallu intervention de la famille pour une sortir de crise.

Le contournement suspect 


Dans le football moderne, les transferts de joueurs répondent à des critères et passent par des canaux légaux et bien connus. Mais au Sénégal c’est une règle souvent foulée au pied par les dirigeants. D’abord Serigne Moctar. Le désormais ex numéro 10 de Rio est annoncé comme nouveau joueur du Jaraaf alors qu’il lui reste une « année renouvelée tacitement, parce qu’il n’a pas de contrat », comme stipulé dans son bail avec Teungueth FC. Résultat des courses, l’ancien joueur de l’US Gorée, qui avait quitté l’île dans des circonstances similaires, est dans l’impasse. Et l’affaire est pendante.


Les mêmes pratiques sont répétées par le club de Cheikh Seck, qui a trouvé un accord avec le meilleur buteur de la ligue 2, alors que celui-ci est lié au Dakar Université Club jusqu’en 2025. N’eut été l’intervention de sa famille et la diligence de la direction du DUC, le buteur serait dans de beaux draps. Mais même si le club de la Médina n’est pas le seul responsable, il est en très grande partie compatible de cette pratique, dont il n’est malheureusement pas le seul adepte.

Forfaits, recours, relégation et discorde 

Durant la saison dernière, Jaraaf et le stade de Mbour ont été les clubs les plus cités. Pas seulement sur le terrain. Mais dans les bureaux à se donner des coups sous la ceinture pour essayer de grignoter des points. Mais à chaque fois c’est le Jaraaf qui est mis en cause pour des détails, qu’un très grand club devrait éviter.


D’abord l’histoire de la non qualification de Ababacar Sarr, pour une licence « frauduleuse ». Ensuite la sanction « non purgée » de Cheikh Lô Ndoye. Mais même si la commission des recours de la fédération sénégalaise de football a donné raison aux Médinois, occasionnant la relégation du Stade de Mbour. C’est leur image qui prend un énorme coup. D’où l’urgence du plus grand club du pays d’assainir son environnement. Car oui, si le Jaraaf veut vraiment s’imposer au-delà de nos frontières et rivaliser avec ses homologues égyptiens, tanzaniens, guinéens ou même soudanais, il lui faut choisir une voie plus professionnelle et plus crédible que celle-ci.

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