Au bout d’un match dominé de la tête et des épaules, les Lionceaux ont validé une double qualification : les quarts de finale de la CAN et la coupe du monde prévue au Qatar. Les premiers objectifs du sélectionneur Pape Ibrahima Faye sont certes atteints mais son équipe inquiète de plus en plus, ses sympathisants. Ibrahima Sory Sow : seule grande satisfaction.
Maladresse sur maladresse !
Si la défense tient la route avec trois clean sheet et seuls deux tirs cadrés concédés en trois matchs, l’attaque se distingue par sa maladresse. D’ailleurs les trois seuls buts ont été inscrits par des milieux de terrains. Deux sur coups de pieds arrêtés du capitaine Ibrahima Sory Sow et un autre de son compère Ibrahima Sow face à la Somalie (2-0).
Durant cette phase de poule, les champions en titre n’ont cessé de caresser les montants. Mais quand il s’agit de faire trembler les filets, personne ne se signale. Par exemple face à la Somalie, les Lions ont tiré à 29 reprises pour ne cadrer que 9 fois. Seulement deux buts pour 3.21 de xG dans un match aussi maitrisé. Une pauvreté offensive qui inquiète dans le moment le plus important de la compétition.
La Côte d’ivoire, un gros morceau
Malheureusement le sélectionneur des Lions n’a pas le temps de cogiter longtemps. Il doit vite trouver des solutions face à l’une des adversaires les plus coriaces de la CAN, la Côte d’Ivoire vendredi. Les jeunes éléphants ont déjà inscrit 10 buts en trois matchs. Trois fois plus que la bande à Sory.

Pour leur troisième match de poule, les Lionceaux font face à la Somalie
L’éducateur doit donc chercher les ressources nécessaires pour galvaniser ses troupes. Même s’il a essayé à la veille du match. « C’est moi qui dois avoir peur pas vous, car quel que soit le résultat vous serez encore là » disait-il pour enlever la pression des épaules de ses ouilles. Mais c’est malheureusement peine perdue. Ses Lionceaux ont replongé dans leur maladresse chronique, malgré un jeu pourtant assez intéressant. La seule assurance reste la défense, qui tient la corde. Mais jusqu’à quand ?
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