La décision a surpris le monde du football sénégalais, particulièrement féminin. Après un titre de champion du Sénégal et une demi-finale de la coupe, on s’attendait plus à des encouragements qu’un licenciement collectif d’un staff technique, qui s’est donné corps et âme durant toute la saison. L’entraîneuse principale Aïssatou Seck, au club depuis deux (2) ans, son adjointe Yaye Sokhna Mbengue et l’entraîneuse des gardiennes Oulèye Dièye, sont toutes remerciées, trois semaines seulement après avoir remporté le deuxième titre de champion du club de Mathieu Chupin.
Les causes du divorce selon le club
Même le communiqué de DSC en question n’a pas donné suffisamment d’informations pour trouver les vraies causes du divorce. Le club de la Sicap évoque un «socle de valeurs à la fois universelles et sénégalaises» pour justifier la séparation. Mais, il faut dans ce cas, lire entre les lignes avant de déceler les origines du mal. D’autant plus que DSC dit vouloir «favoriser le vivre et agir ensemble, l’éducation, l’engagement et le respect de l’environnement ».
Des termes très forts, qui obligent les observateurs à se creuser les méninges pour en avoir le cœur net. Déjà beaucoup soupçonnent une «sale affaire» extra-sportive, confirmée par le manager général de Dakar Sacré-Cœur, qui renseigne que les raisons n’ont «rien à voir» avec le sportif. Surtout pour une équipe qui a atteint ses objectifs. Doudou Sène qui ne veut pas « étaler au grand public les problèmes» nous plonge davantage dans le flou, d’une affaire qui peut révéler des faits sordides, dont un club qui prône le «respect de l’institution » ne saurait être associé.
Des pratiques occultes, en toile de fond
A la fin ce sont des pratiques occultes qui sont évoquées par les principales concernées. Pour expliquer leur licenciement collectif Yaye Sokhna Mbengue détaille les péripéties. « C’est au lendemain de notre retour de Bignona qu’on nous a convoqué, pour nous signifier notre licenciement, en se basant seulement sur des pratiques mystiques». Des explications qui contrastent avec le causes évoquées par le club, qui s’arc-boute sur ses « valeurs à la fois universelles et sénégalaises».
C’est d’ailleurs ce clair-obscur du document officiel de DSC, qui a irrité Oulèye Dièye qui estime que « s’ils avaient bien mentionné pratiques mystiques dans le communiqué, il n’y aurait aucun problème». Ce qui est la cause des «étiquettes collées à leur dos». L’ex gardienne se défend et veut épargner sa «famille» qui subit comme elle les mêmes égratignures.
Chacun des deux camps a donné sa version des faits. Mais, il y’a toujours des zones d’ombres à éclaircir. Une chose est sûre, cette affaire risque encore de faire d’autres remous les mois à venir.
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