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TEUNGUETH FC, SES RECRUES ET LE MALAISE

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Sacré champion du Sénégal pour la deuxième fois de son histoire, Teungueth FC avait l’ambition, cette année de vraiment faire quelque chose en Afrique. Franchement, tout le monde a senti l’envie de Babacar, de hisser le statut de TFC et de l’exposer davantage sur le continent africain. Mais hélas, le rêve s’est prématurément arrêté au premier tour préliminaire de la ligue des champions. Une élimination aux tirs au but par les Ivoiriens du Stade d’Abidjan qui laisse des traces. Si, car les mots très dures de Badara Sarr sur le mercato de Teungueth FC, peuvent créer un malaise au Seine de l’équipe.

Des joueurs pas au niveau ?

Onze de Teungueth face au stade d'Abidjan

Onze de Teungueth FC face au stade d’Abidjan

Pourtant à côté du Jaraaf et AS Pikine, Teungueth FC semblait être l’équipe la mieux armée du pays, après un mercato très animé. Mais l’élimination trop précoce nous fait croire le contraire, selon Badara Sarr, qui n’a pas mâché ses mots au moment de cracher ses vérités : « Quand on a fait ce recrutement j’ai dit au président que si on veut faire quelque chose en Afrique on doit recruter des joueurs qui ont le niveau africain.»


Une sortie peut-être malencontreuse ou maladroite. Mais qui est le fruit d’un échec inattendu. Le nouveau directeur sportif du club de Rio, voulant dédramatiser a enfoncé le clou, décrivant des joueurs qui doivent « s’adapter à ce rythme, à ce niveau et à cette pression » même en championnat. Comme pour dire, que les nouvelles recrues doivent faire plus que les autres, pour s’imposer dans le club.

De simples faux coupables 

Pourtant les joueurs recrutés par les champions du Sénégal ne sont pas des bras cassés. Matar Niang qui stabilisait le milieu de terrain de Guédiawaye. Naby Laye Soumah qui a épaté tout le monde avec Jamono Fatick et Pape Mamour Diallo, l’ancien mur de Pikine, pour ne citer que ceux-là, ont tous, fait leur preuve avant de s’engager avec le club de Rio. Donc ces « joueurs de Fatick et de Guédiawaye » qui ne sont pas « prêts à l’emploi tout de suite », peuvent afficher le même niveau que leurs coéquipiers.


En plus des critiques injustifiées, il serait plus judicieux de s’interroger sur les choix tactiques, avec une approche trop suffisante face à une équipe pourtant très prenable. Et enfin comment justifier qu’une équipe qui ambitionne d’aller loin en Afrique se dote d’un technicien qui ne dispose même pas d’une licence CAF ? Les vraies interrogations sont là.

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