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NICOLAS JACKSON, UN «MAL» NÉCESSAIRE

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Nicolas Jackson est ce type de joueur que ses inconditionnels ont du mal à cerner. Ils ne savent pas s’ils doivent l’aimer ou le détester. Car dans chaque rencontre, l’attaquant du Bayern est capable de montrer son meilleur visage, mais aussi le pire. Jackson peut par exemple marquer un doublé avec un geste de classe face au Botswana, pour ensuite manquer tout ce qu’il tente face à la RDC. Une inconstance, qui installe tout le monde dans le doute. Puisque beaucoup ont envie de voir Nicolas Jackson sur le banc. En même temps son absence se fait sentir à chaque fois qu’on le sort de l’équipe du Sénégal. car il a malgré toutes les critiques, inscrit 7 buts en 28 sélections.

Très bon quand il veut….


Nicolas Jackson est un attaquant versatile. Ses points forts : la vitesse, la technique, l’apport dans le collectif et son amour pour le combat. Il reste malgré tout, l’attaquant de pointe le plus fiable de l’équipe du Sénégal. Celui sur qui doit reposer en principe le jeu des Lions, avec déjà, à la clé deux buts dans cette coupe d’Afrique des Nations. Même s’il n’a pas du Harry Kane en lui, il permet aux autres de se développer à ses côtés, en attirant l’attention de tous les défenseurs sur lui.

Des qualités qui lui sont propres et qui suffisent apparemment à Pape Thiaw, qui le met devant Habib Diallo et Boulaye Dia, pourtant plus expérimentés et Cherif Ndiaye, plus effacé en terme de ratio de buts par minute. Son absence lors de la première période face au Brésil est la preuve vivante qu’il faut impérativement Nicolas Jackson dans le onze du Sénégal.

… mais énervant aussi ! 

Nicolas Jackson, un mal nécessaire !

Nicolas Jackson, un mal nécessaire !

Ce qui dérange en premier chez Nicolas Jackson, n’est pourtant pas son manque d’efficacité mais plutôt son langage corporel. On sent un joueur, avec une carapace, qui lui permet d’échapper à toutes formes d’émotions sur le terrain. La décontraction avec laquelle, il joue, est d’ailleurs l’une des causes de ses ratés.

Le rôle premier d’un attaquant c’est avant tout de marquer des buts. C’est malheureusement là où se situe le véritable problème de Jackson. Face au Botswana (3-0), il manque son face-à-face avec Phoko Goitseone dès les premières minutes et en seconde période, il vendange tout. Même chose face à la RDC (1-1).


Malgré tout, Nicolas Jackson est l’attaquant qu’il faut au Sénégal. Mais il gagnerait plus, à travailler son efficacité et sa connexion avec ses partenaires, s’il ne veut pas céder la place à ses concurrents.

Pape Thiaw dans l’embarras ?

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