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JARAAF ET LE DÉFI AFRICAIN

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C’est dans ces genres de situations que l’histoire et l’aura d’un club peuvent faire la différence. Aucun des deux finalistes de le coupe du Sénégal, Férus de Foot et Mbour Petite-Côte, n’est en mesure de représenter le Sénégal en tours préliminaires de la Coupe CAF. Et c’est là qu’entre en vigueur la grandeur du Jaraaf. Le club de la Médina, qui a coché toutes les cases, part encore à l’assaut de l’Afrique après une saison tumultueuse, pourtant. Le Jaraaf a donc appris de ses erreurs en déposant sa licence à temps, pour éviter la même mésaventure qu’en 2022. Une campagne avec beaucoup de défis à relever, mais aussi de risques.

Avec beaucoup d’ambitions

Pour assumer pleinement ce statut du plus grand club du pays, le Jaraaf doit avoir une présence sérieuse et une bonne réputation sur le plan africain. Les simples coupes du Sénégal ne suffisent plus pour bomber le torse. Une ambition du club, qui heureusement se marie, parfaitement avec l’idéologie de Malick Daf, qui a envie de rappeler son passé africain sur le banc du Jaraaf. « Lors de mon dernier massage j’avais réussi à hisser le club en phases de poules de coupe d’Afrique, donc mon ambition est de faire plus » s’est-il enorgueilli, pour rassurer son monde.

Le Jaraaf qui prépare la coupe CAF

Le Jaraaf qui prépare la coupe CAF

Celui qui veut être « le premier entraîneur sénégalais à gagner une compétition interclubs africaine », rêve plus grand. que tout le monde. Des rêves qui vont seulement se réaliser dans un cadre sain. Ça tombe bien puisque c’est « avec calme et sérénité » que la direction du club a accueilli la nouvelle. Cheikh Sidy Bâ, sur Iradio parle d’un « lourd fardeau ». Mais le directeur sportif des Médinois annonce une bonne prépa pour une campagne, au moins honorable.

L’Afrique et ses répercussions 

Jaraaf, qui représente le Sénégal en Coupe Caf

Jaraaf, qui représente le Sénégal en Coupe Caf

Le constat est alarmant. La plupart des clubs sénégalais qui disputent les compétitions africaines connaissent des difficultés sur le plan interne. Tout simplement parce que financièrement ce n’est pas trop ça et physiquement les joueurs, pas habitués à ce rythme sont cramés. Pas besoin de chercher loin. Les derniers représentants sénégalais, Casa Sports et Génération Foot se sont maintenus difficilement. L’AS Pikine et Modou Fall ne diront pas le contraire, après leur campagne pourrie et ses répercussions sur les caisses et la gestion du club, en 2018.


Une compétition qui a l’habitude de plomber des débuts de saison et trouer les caisses. A cet effet, les dirigeants du Jaraaf doivent travailler d’arrache-pied sur cette campagne en vue et éviter de revivre une situation pareille. Déjà les chevaux sont lâchés sur le marché des transferts et certains noms commencent à tomber, comme le veut Malick Daf, qui alerte qu’avec « des ambitions africaines, il faut rendre l’équipe meilleure ». Peut-être un message à la direction, qui a l’obligation de se donner les moyens de ses ambitions. Point !

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