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POURQUOI L’OM VEUT CHASSER ISMAÏLA SARR ?

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Une saison et c’est déjà fini pour Ismaïla Sarr avec l’Olympique de Marseille. L’ancien virevoltant ailier, a tout fait sauf convaincre l’exigent et chaud public de Vélodrome. Écarté par le nouvel entraîneur phocéen, Roberto De Zerbi, il est appelé à trouver un autre point de chute. Mais pour aller où ? Difficile de répondre à la question pour un joueur caractérisé par une irrégularité chronique depuis son éclosion et son transfert à Metz en 2016. Ismaïla Sarr devra forcément faire plus que les autres, s’il veut retrouver au moins ses jambes de 20 ans.

Retour complètement raté 


Beaucoup pensaient voir Ismaïla Sarr réussir en France. Parce que déjà, c’est un championnat qu’il connaît, en plus dans un club qui avait cruellement besoin d’un type comme Iso. Capable de déborder et de déstabiliser des défenses, à défaut de marquer beaucoup de buts. Mais rien finalement, à droite comme à gauche c’est toujours la même musique avec un attaquant qui vieillit (26 ans). Mais qui traîne toujours les mêmes carences sur le plan offensif. Malgré sa discipline tactique et son apport défensif sur son couloir, il n’a jamais réussi à marquer de son empreinte cette équipe de Marseille, qui était pourtant taillée sur mesure pour lui. De Gattuso  à Jean-Louis Gasset, il a traversé toutes les ères avec la même transparence.

L’histoire entre Ismaïla Sarr et l’Olympique de Marseille ne devrait finalement durer qu’une seule saison.

Ismaïla Sarr et l’Olympique de Marseille

Avec 23 matchs joués pour seulement 15 titularisations, l’ancien Grenat n’a marqué que 3 petits buts en ligue 1, 2 en Europa League et un seul en coupe de France. Des performances très moyennes, et une façon de jouer qui ont sans doute poussé l’ancien technicien de Brighton à vouloir s’en débarrasser comme un malpropre.

Ciao l’intermittent !

Vitesse et puissance. Ce sont (ou c’étaient) les deux plus grandes qualités de Ismaïla Sarr. C’est ce qui lui a valu ses succès et ses grosses perfs même en sélection. Mais si un joueur commence, à son âge, à perdre de son fort pour s’imaginer une autre façon de jouer, ça devient compliqué. Ajouter à cela une irrégularité, qui caractérise le joueur, doublée d’une nonchalance apparente à chaque fois, qu’il est sur le terrain. Les défauts ont supplanté les qualités d’un Lion, en déchéance.

Car jusqu’ici la meilleure saison du Saint-Louisain reste celle avec ses 13 buts 4 passes décisives lors de l’exercice 2020/2021 avec Watford en Championship. Et en 2022/2023 avant de rejoindre Marseille, il a réussi son minima avec 10 réalisations.


En plus simple, depuis l’arrivée de Ismaïla Sarr en France en 2016, près de 10 ans, il n’a réussi à atteindre la barre des 10 buts par saison qu’à deux reprises. En plus pour un attaquant. L’intermittence, conséquence d’un ailier qui a perdu en vélocité et qui n’est souvent pas épargné par les pépins physiques. Mais voilà que l’histoire dans le Vieux Port se termine en queue de poisson et un retour en Angleterre fera sans doute plus de bien que de Marseillais pour Ismaïla Sarr.

NICOLAS JACKSON, L’AVOCAT DU DIABLE

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1 Comment

  1. […] Ismaïla Sarr, Iliman Ndiaye, Pape Gueye, Moussa Niakhaté, Lamine Camara. Tous ces Lions ont changé de club durant ce mercato estival. Mais ce qu’ils ont de commun c’est une deuxième partie de saison, très moyenne, l’année dernière. Ce qui fait de leurs transferts de véritables possibilités de relancer des carrières qui commençaient à s’étreindre petit à petit. […]

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