By «Ils ont tout tenté, tout donné sur le terrain. Malheureusement nous n’avons pas pu gagner. Mais on va revenir encore plus fort». Au soir du 29 mai 2021, après la défaite en finale face à Chelsea, le chauve espagnol donnait rendez-vous aux détracteurs de son beau jeu. Chose promise chose due. Pep Guardiola est revenu en finale, avec à peu près la même équipe, ornée d’une arme de destruction massive. Erling Haaland, qui trône en tête du classement des buteurs avec 12 pions, est la grande différence dans le système du meilleur coach du monde, qui a enfin décidé de se doter d’un véritable 9, pour concrétiser des occasions.
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— Manchester City (@ManCity) June 9, 2023
Manchester City revient donc deux ans après pour toujours reconquérir le même trophée, qui fuit le Pep depuis 2015. Et comme d’habitude les champions d’Angleterre partent largement favoris face à l’Inter de Milan. Avec 31 buts marqués contre seulement 19 pour les Italiens, il n’y a pas match sur le papier, si on arrête l’analyse sur cet aspect du jeu. Avec déjà un championnat et une FA Cup, Pep a donc l’occasion de réaliser un triplé historique et d’entrer davantage dans l’histoire du football d’hisser son City au rang des équipes championnes d’Europe et de dépasser le PSG, qui veut s’ériger en rival. Une motivation supplémentaire.
Un outsider bien loti
Les Intersites courent par contre, derrière un quatrième sacre après 1964, 1965 et 2010. Mais le dernier trophée européen remporté semble trop loin et beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Raison pour laquelle cette génération dont la plupart des joueurs sont en fin de cycle semble plus que déterminée à achever une renaissance du football italien, par la coupe aux grandes oreilles.
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Les Nerazzurri, pour se décharger d’une quelconque pression préfèrent filer la patate chaude à la bande à Ryad Mahrez. A commencer par le coach. Simone Inzaghi, qui parle de Manchester City comme « l’équipe la plus forte du monde», est conscient de la difficile tâche qui attend son équipe, ce 10 juin à Istanbul. Mais heureusement pour le suspense et l’enjeu de la finale, que l’homme au costards sait comment s’y prendre. « Nous savons quel match nous devrons jouer (…) nous ferons tout pour être pleinement concentrés, en limitant les erreurs», le topo est donné, le frère de Pipo Inzaghi a les idées pour déjouer les plans du coach catalan. Mais l’avantage des Italiens résident surtout dans leur résilience et leur capacité à faire déjouer leurs adversaires. D’ailleurs Pep Guardiola et son Barça de 2010 peuvent en dire beaucoup.
Tout le monde est unanime que City est ultra favori de cette finale mais tout le monde est aussi conscient que cette équipe intériste a toutes les capacités, peut-être pas techniques, mais physiques et psychologiques pour embrouiller les plans des Citizen. Rendez-vous à 22h ce 10 juin.
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