By La deuxième grande star qui a rejoint cette partie du Golfe est un ancien camarade de CR7 au Real Madrid. Karim Benzema, après 12 ans dans la capitale espagnole jouera avec Al Ittihad lors des deux prochaines années. L’ancien capitaine madrilène ne sera pas dépaysé en Arabie Saoudite, puisque que son compatriote N’golo Kanté l’a rejoint chez les jaune et noir pour encore 3 ans. Après Karim Benzema et N’golo Kanté ce sera peut-être Sergio Ramos l’autre star qui rejoindra l’Arabie saoudite. L’ex madrilène qui vient de rompre son contrat avec le PSG est attiré par les sirènes saoudiennes. Les clubs saoudiens sont particulièrement actifs sur le marché des transferts et d’autres joueurs sont courtisés. On parle de Hung Min Son, Wilfred Zaha, Ryad Mahrez, Eden Hasard ou encore la rumeur Kylian Mbappé en 2024.
Des ponts d’or pour convaincre
Karim Benzema avec son nouveau maillot
Car oui si les stars acceptent de s’éloigner de la compétitivité européenne, c’est juste parce qu’elles sont grassement payées. Même si elles veulent à chaque fois nous dire le contraire parlant de «nouveau challenge». CR7 par exemple perçoit 200 millions d’euros par an, soit 16 millions d’euros mensuels. Ce qui représente près de 555 000 euros par jour, 23140 euros par heure et 385 euros la minute. Un très gros pactole pour jouer avec des bergers, qui évitent de vous blesser. « Je suis déçu car Benzema a choisi l’argent» a déploré Habib Bèye, après le transfert du capitaine madrilène à Al Ittihad. Mais disons qu’il n’a jamais reçu une telle offre en tant que joueur. KB9 est évalué à plus de 200 millions d’euros sur les deux ans. Loin, très loin de l’offre d’Al Hilal refusée par Leonel Messi. On parlait de 400 millions d’euros par an, incomparables aux 40 millions par an reçus au PSG.
«L’argent ne fait pas le bonheur» ne fait certainement pas partie du lexique de ces stars et les clubs saoudiens l’ont compris avant tout le monde.
La géopolitique du football
Cette donnée n’est cependant pas nouvelle. Le Qatar qui vient de réussir le pari de l’organisation de la coupe du monde est passé par là. Un modèle que compte copier le pays de Ben Salmane pour réussir à arracher l’organisation du mondial 2030. Une guerre géopolitique qui passe par le football car Ryad ne digère toujours pas la concurrence que l’impose le Qatar, devenu une véritable vitrine du sport. Le petit émirat a misé depuis les années 90 sur le sport roi et a récolté les fruits.
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— Le Parisien (@le_Parisien) June 7, 2023
Mais le football n’est qu’une diversion dans cette partie du globe. Car le véritable défi reste est une question de soft-power qui s’inscrit dans la modernisation du pays articulée autour d’une « Vision 2030», tant désirée par Mohamed Ben Salmane. Une façon aussi de faire oublier la guerre au Yémen diront les détracteurs. «l’Arabie saoudite veut montrer que le Qatar n’est pas la seule puissance dans cette zone géographique et cherche à marcher sur ses plates-bandes » a affirmé Carole Gomez, doctorante en sciences du sport de l’Université de Lausanne, interrogée par le HuffPost.
Donc ceux qui sont intéressés par le football et sa passion peuvent rester en Europe, car les enjeux de l’Arabie Saoudite sont ailleurs que sur la pelouse.
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