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BATAILLE D’ISRAËL POUR LA SURVIE

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« C’est dommage on est mal entré dans le match. On a attendu d’encaisser le but pour commencer à jouer », Malick Daf, en ces mots a donné la raison principale de la déroute de ses Lions face au Japon. Des Lions, qui comme émoussés ont tardé à démarrer la machine face aux jeunes nippons. Ce qui leur a valu une défaite, qui peut être fatale, pour la suite. La bande à Djibril Diarra n’a pas le temps de cogiter, il faut déjà se pencher sur la suite. Ce qui passe par corriger « les erreurs payées cash » révélées par le coach champion d’Afrique pour avancer.

Bien débuter le match  

Souleymane Faye face au Japon

Souleymane Faye face au Japon

Dans les 45 dernières minutes face au Japon, le Sénégal a montré un très beau visage. Une dynamique dans laquelle, il faut rester dès le début du match, qu’il faut prendre par le bon bout. Les transitions étaient plus rapides. Les longues relances de Seydou Sano vers Ibrahima Seck et Souleymane Basse ont  à maintes reprises déstabilisé la défense japonaise. ce qui n’a pas existé en début de match. En première mi-temps déjà, le Sénégal n’a tiré que 3 fois au but pour 0 cadré. Donc aucune occasion créé dans ce premier acte, pour une attaque qui empilait les buts lors de la Can. Contrairement aux adversaires, qui, avec 2 tirs cadrés  seulement sur 3, ont réussi à trouver la faille sur une frappe imparable de Kuryu Matsuki pour tromper Mamour Ndiaye. Même si la possession était très équilibrée entre les deux équipes (50/50), les Lions n’ont pas rentabilisé leurs temps forts. Une mauvaise entame qu’il faut éviter à tout prix, pour ce deuxième match, face à Israël.

Régler la mire

Le Sénégal est revenu des vestiaires avec plus d’envie et de détermination. 3 des 9 tirs ont réussi à attraper le cadre, même sil n’ont pas réellement inquièté Ryoya Kimura. Les attaquants des Lions n’ont touché que 7 petits ballons dans la surface adverse, en première période pour 11 en seconde. Une nette progression, qui témoigne une montée en puissance, après, certainement le discours du sélectionneur. D’ailleurs, Mame Mor Faye aurait même pu égaliser en fin de match, s’il n’avait pas trop levé sa reprise de volée, dans la surface. Des lueurs d’espoirs que confirment Malick Daf, qui concède que son équipe qui s’est créé « un nombre incalculable d’occasions » a malheureusement fait preuve d’ inefficacité. La balle est donc dans le camp des buteurs.

Mais pour ce faire, il faut aussi que les cadres de devant se réveillent d’abord. Le capitaine Samba Diallo, décevant, a vu son remplaçant Ibrahima Seck, montrer plus que lui, en moins de 20’. Ce qui va peut-être donner des idées à Daf dans sa composition. Mais quoi qu’il en soit, il faut « tout faire pour gagner ce match », comme il le dit, pour espérer aller loin dans cette compétition.

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