By Ça fait longtemps qu’un derby de la banlieue entre AS Pikine et Guédiawaye FC ne fait pas autant parler. Ces dernières années, c’est souvent un petit rappel au fair-play avant que les Crabes ne fassent la seule chose qu’ils maîtrisent: battre le voisin. On l’a même appelé un moment, le derby des bisounours, parce qu’il manquait trop de piment, pour ne pas dire tension. Mais depuis quelques jours, on ne parle que de ça, après la forfaiture du Jaraaf, bien sûr. Et une question reste toujours sans réponse. Où va se je jouer ce match retour ? Personne n’ose lever la main pour répondre.
Pas de stade, pas de match
Guédiawaye FC vainqueur à Alassane Djigo
Cette question et toute cette polémique auraient dû être évitées, si le stade Amadou Barry était fonctionnel et homologué. Mais hélas. Depuis le début de la saison, GFC a squatté plusieurs pelouses pour jouer ses matchs à domicile. Ils ont même osé recevoir chez l’ennemi. Pour montrer la difficulté de l’équipe de Lat Diop à pallier la dégradation de son antre. Car à Amadou Barry rien ne marche. Une honte de pelouse, des gradins et vestiaires délabrés. Aucune instance sérieuse ne peut autoriser un match officiel dans ce tas de merde, qui sert de stade. Voilà donc à deux jours du match, de la saison on ne sait toujours pas où Modou Seye Ndiaye, va croiser ses anciens potes dans cette 26e journée.
Solution/opposition
Menaces sur le derby de la banlieue
Pourtant les responsables du football sénégalais ont essayé de trouver une solution à cette impasse. Le stade Léopold Sédar Senghor qui vient d’être réceptionné après deux ans de réfection a été choisi, pour abriter le match. Mais le «non» des supporters de Guédiawaye ne sait pas fait attendre. Ces derniers réclament de la réciprocité et rappellent le derby jouer en 2023 à Diamniadio. Et comme par hasard, c’est à chaque que Guédiawaye doit recevoir son voisin.
Ce qui pousse encore la réflexion. Pourquoi pas à Yoff ou au Parcelles Assainies ? Des propositions encore une fois rejetées par un groupe de supporters qui a envie, naturellement, de jouer chez lui. Car après tout, un derby délocalisé ou à huis clos n’est derby que de nom.
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