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FOOT LOCAL, TERREAU DE VIOLENCE

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Comment faire pour éradiquer définitivement la violence dans les stades pays ? Si les dirigeants du football local apportent des réponses à cette question, ils auront tout réussi. On ne sera lassera jamais d’en parler. Ce week-end encore lors de la 21e  journée, des scènes de violences ont été notées au stade Alassane Djigo de Pikine et au stade municipal de Ngor. Des joueurs de Dakar Sacré-Cœur terrifiés par la nervosité du 12e Requin, à l’agression de Falilou Fall par un responsable à Pikine, notre football local est au plus mal. Chacun se rejette la faute et la ligue a la lourde tâche de trancher.

Des supporters insupportables 

Communiqué de l'AS Pikine pour démentir les accusations de violence

Communiqué de l’AS Pikine pour démentir les accusations de violence

Pourtant la ligue avait décidé d’interdire le déplacement des supporters du Jaraaf pour «éviter les désagréments ». Même entre eux les supporters de Pikine ont trouvé le moyen de se rabaisser. Pendant tout le match, le latéral droit du Jaraaf a certes, chauffé le public adverse, tout en muselant ses adversaires directs. Mais rien ne justifie son agression à la fin du match. Famara Soly, secrétaire général de Pikine dira « qu’aucun joueur ni aucun journaliste n’a été agressé dans ce match ». Mais il est impossible de nier l’évidence. L’arrière droit de la Médina a été roué de coups, au coup de sifflet final.


Mais il n’est pas la seule victime du jour. «Notre équipe a été agressée physiquement, a reçu des insultes et des jets de pierres jusque dans les vestiaires». Dakar Sacré-Cœur a aussi pris sa dose à Ngor. Les Sicapois ne veulent pas que l’histoire s’arrête là. Ils exigent « une enquête approfondie sur les circonstances».

La ligue en arbitre 

La ligue de football professionnelle, n’a pas tardé à régir. Elle brandit à son tour un communiqué pour dénoncer des « des incidents regrettables et inacceptables ». Tout en regrettant l’inutilité des mesures prises en amont pour juguler le phénomène. Mais toujours est-il, qu’elle a les coudées franches pour taper là où ça fait mal : la trésorerie du club.  Que ce soit Ouakam ou Pikine les responsables de ces actes de violences, s’ils sont avérés, doivent être identifiés et sanctionnés à la hauteur du préjudice causé.

Pour rappel, lors de la saison dernière, le club de Sandika et Guédiawaye FC ont reçu leurs deniers matchs, à domicile à Thiès. Pour des faits similaires et avec le même adversaire, le Jaraaf. Pour des équipes qui comptent énormément sur la billetterie c’est le seul moyen de les punir.

Que faire ?

Mais qu’importe les moyens et la manière de sanctionner, les victimes n’attendent que justice. Heureusement que la LSFP a cette année, pris ses responsabilités face à toutes les situations qu’elles a à traiter. Mais il faut aussi dire que ces sanctions n’ont jamais servi à rien. Chaque saison les mêmes faits sont notés entre les mêmes clubs et ce, depuis 5 ans maintenant.

Mais dans cette recherche de solution, il faut impliquer directement les clubs. Des campagnes de sensibilisation, et même des sanctions en interne devraient être prises comme dans tous les championnats qui se respectent. Malheureusement « les fouteurs de trouble, ne sont pas au tour de la table des négociations ». Les responsables du football local eux, y sont et sont obligés de prendre des décisions pour stopper l’hémorragie qui risque de vider notre football de sa passion

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3 Comments

  1. […] de nos erreurs. La violence risque de tuer définitivement le football local. Chaque week-end des scènes de violence sont notées dans tous les stades de pays. Comme si aucune une équipe ne devrait perdre un match. […]

  2. […] la mission impossible de la ligue. Lutter contre la violence est comme inatteignable pour les décideurs du foot sénégalais. Malgré les interdictions de […]

  3. […] en place et aura comme objectif de vulgariser les matchs, les joueurs, le spectacle et sans doute la violence dans certaines […]

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