Tout est bien qui finit bien. Le calme revient petit à petit à Pikine. Ces derniers jours ont été particulièrement intenses dans le club de la banlieue. Des membres du bureau ont été « séquestrés » et les vestiaires, sens dessus dessous, après une défaite à domicile face à AJEL de Rufisque, pour le compte de la 18e journée de Ligue 1 (0-1). S’en sont suivies des plaintes contre la bande à Moustapha Seck (président du comité de supports de AS Pikine), dont les membres ont tous été entendus à la cybercriminalité, avant d’être libérés. Le tout, dans une atmosphère, plus que tendue et pesante.

Public de AS Pikine à Alassane Djigo
Entre-temps, les réseaux sociaux sont devenus le terreau fertile à la violence et aux insultes et insanités entre les partisans des deux camps. C’était chaud !
La paix des braves ?
Une réunion du bureau exécutif, le samedi puis une autre rencontre ce dimanche ont permis de rapprocher les deux camps. Même s’il est encore tôt de parler de paix, tout le monde voulait « instaurer un cadre de dialogue et d’apaisement ». À la suite des échanges, consensus ont été trouvés dont le plus important est le retrait de « la plainte déposée par les dirigeants à l’encontre des supporters.»
Un début de décrispation, qui va aider l’équipe et ses supporters à « se pardonner », les récents événements malheureux. La direction appelle ainsi « à l’arrêt immédiat des attaques entre les parties (…) pour sortir de ses difficultés financières.»
On se serre la main et les coudes, en attendant des éclaircissements du président Modou Fall, sur les fonds, qui auraient disparu des caisses du club.
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