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LE BAISER EMPOISONNÉ

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Voire son équipe se hisser en finale et remporter la coupe du monde, pour la première fois de son histoire procure une joie immense. Surtout si cette équipe a avancé contre vents et marées pour atteindre ce qui, en réalité n’était même pas un objectif au départ. Cette joie a certainement emporté Luis Rubiales qui s’est permis un baiser sur scène à la joueuse Jennifer Hermoso. Un baiser, empoisonné du président de la fédération espagnole de football qui va probablement perdre le fauteuil qu’il occupe depuis 2018.

Un geste très déplacé et impardonnable


Si c’était un baiser réciproque à la Casillas et Sara Carbonero en 2010, la polémique ne serait même pas née. Mais le geste de Luis Rubiales n’est non seulement pas réciproque mais inopportun. « Je n’ai pas vraiment aimé ça hein» a d’abord déploré la championne du monde dans une vidéo, avant de tempérer parlant «d’un geste mutuel totalement spontané en raison de l’immense joie que procure la victoire en Coupe du monde .»

C’est ensuite la naissance d’un tôlée qui va obliger les dirigeants espagnols à sévir au risque de perdre toute crédibilité. D’autant plus que la joueuse en question a enfoncé le clou. Jenni Hermoso se remettant à son syndicat FUTPRO condamne «de façon ferme les comportements qui portent préjudice à la dignité des femmes». Elle poursuit à travers le communiqué demandant à la fédération espagnole de mettre en place «les protocoles nécessaires, et d’adopter des mesures exemplaires .»

Une présidence en jeu

Luis Rubiales portant une autre joueuse après la finale

Luis Rubiales portant une autre joueuse après la finale

Après que l’euphorie est tombée le futur ex-président de la fédération espagnole de football s’est rendu compte de sa bêtise. Et s’est par la suite fendu d’excuses décrivant «un moment de plus en plus fusionnel, sans aucune mauvaise intention, sans aucune mauvaise foi» dans une vidéo de la RFEF.

Mais avec la gravité et la nocivité du baiser, c’est clair que des excuses ne suffiront pas à passer l’éponge. Ce vendredi, 25 août les instances du football espagnol vont se réussir pour décider du sort d’un président sulfureux, qui n’hésite pas à porter sur ses épaules les joueuses.


Ce geste non maîtrisée de Luis Rubiales va lui coûter son poste car le baiser a pris une telle ampleur, qu’il faut décider. L’entraîneur du Real Madrid en a même rajouté une couche, Carlo Ancelotti déplore « un comportement qui n’est pas digne d’un président d’une fédération. »

Luis Rubiales va encore et encore réfléchir avant de penser embrasser quelqu’un. Car tous les baisers ne sont pas sources de plaisir.

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