By Après l’exploit de la montée en L2, en 2021, c’est une autre promotion acquise, grâce à un travail remarquable de toute une équipe. Une région entière. A une journée de la fin du championnat, Thiès peut déjà se targuer d’avoir un club dans l’élite l’année prochaine. Ce qui est non négligeable au moment où les clubs de Mbour agonisent dans les deux divisions. La ligue de Thiès, malgré les critiques qu’elle subit actuellement, a un argument de taille pour défendre son bilan dans ce marasme du football thièssois.
Main dans la main
Wally Dann face à HLM
« Wally Dann a bien travaillé ». C’est la lapalissade du président de la ligue régionale de Thiès, Pape Sidy Lô. À une journée de fin du championnat, les Thièssois ont réussi leur mission de début de saison. Après l’accession en ligue 2, en 2021 pour la première fois, c’est la deuxième grosse perf du club de la Cité du Rail, qui ne cesse de surprendre. Une réussite méritée pour le gang de Beau Touré qui a toujours « demandé à ses joueurs de se serrer les coudes pour la mission ». L’ancien coach de Yoff a réussi jusqu’ici sa meilleure saison sur un banc, avec des chiffres, qui n’ont pourtant rien d’extraordinaires.
Officiel: Wally Dann FC promu en Ligue 1! pic.twitter.com/jyDlncG1am
— Aïssatou Diéne (@aichou_diene) May 30, 2024
Les Jaunes sont sur 11 victoires, 10 matchs nuls pour 4 défaites en 25 rencontres de championnat. Rien de particulier, pour le leader de la L2, qui n’est que la 7e attaque du championnat. Par contre c’est un bloc très difficile à bouger, et qui n’a cédé que 18 fois jusqu’ici. La meilleure défense donc. Une solidité qui a permis à Wally Dann, de dominer outrageusement la deuxième partie de saison.
Tout est Beau
Beau Touré, coach Wally Dann de Thiès
Pour réaliser une telle performance, il faut avoir un artisan qui sait comment s’y prendre. Qui de mieux placé que Beau Touré pour diriger le bateau vers la montée historique ? Le profil idéal, pour avoir réussi la même opération avec la RS Yoff, en L2, la saison dernière. Un homme qui vit pour le foot donc. « Moi je vis le métier d’entraîneur au quotidien. Je travaille tous les jours pour m’améliorer. Ce n’est pas évident d’enchaîner deux montées consécutives. Mais je rends grâce à Dieu».
Beau Touré a tout résumé dans cette phrase, remplie de joie et d’humilité. Celui qui a bourlingué un peu partout avant de réussir cette montée en L1, a construit sa légende sur « le culte du travail ». Toujours bien sapé sur sa ligne de touche, avec une élégance d’une rare violence dans notre championnat, Beau a su allier sa clairvoyance à la brillance de ses belles chaussures. Un travail d’équipe, qui rend fière, une région entière, qui au même moment respire footballistiquement.
Il ne reste plus le titre de champion pour que la fête soit définitivement belle dans la cité du Rail.
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