On les voyait de nouveau à la tête du football européen, les clubs italiens ont finalement perdu toutes les trois finales européennes auxquelles, ils ont pris part. C’est la queue entre les jambes que finalement la Fiorentina, la Roma et l’Inter de Milan sont rentrés, après avoir donné l’illusion d’un retour du football au sommet. Malgré tout, ils pourront se targuer d’une telle performance, après plusieurs années de disettes. Peut-être, le début d’une nouvelle ère.
L’Inter, face à l’impossible
Face à un Manchester City, qui devrait écrire l’histoire, c’était presque impossible pour les hommes de Simone Inzaghi de rivaliser. Malgré tout, son système a bien fonctionné, au moins pendant 67’ avant que Rodri ne vienne pulvériser tous leurs espoirs (1-0). Acerbi, Bastoni et Darmian ont parfaitement contenu Erling Haaland et De Bruyne avant sa sortie (36). Les efforts de Nicolò Barella, Hakan Çalhanoğlu et Marcelo Brozivic ont également éteint le milieu citizen, qui peinait à s’extirper. Mais malheureusement, les Nerazzurri, n’ont jamais su concrétiser, ne serait-ce qu’une occasion de buts. Romelu Lukaku n’a pas aidé non plus. L’Inter s’incline finalement, face à un Manchester City, pas flamboyant, mais en mission et surtout conscient désormais de « comment gagner une finale ».
La Roma bute sur un os
« It’s a fucking disgrace » José Mourinho était très en colère, dans le parking de la Puskas Arena, après la finale de l’Europa League. Sa Roma venait de s’incliner face au FC Séville, qui n’a fait que remporter sa coupe (7 fois). A l’issue d’un match très haché, la Roma a finalement succombé face à la puissance mentale des Andalous, aux tirs au but (1-4). Mourinho ne rempilera pas, après la League Europa Conference de la saison dernière. Une mésaventure, a l’origine de l’amertume du technicien portugais, qui en veut énormément au sifflet anglais Antony Taylor.
La Louve qui comptait sur cette finale pour revenir en C1, devra finalement se contenter d’une 6e place seulement qualificative à cette même, Europa League. Peut-être qu’ils éviterons cette fois-ci le chemin de Séville et de Antony Taylor, évidement.
La Fiorentina dans la sauce anglaise
Vincenzo Italiano, après un très beau parcours avec la Viola a également été déçu par David Moyes et ses soldats (1-2), seulement quelques jours, après l’autre défaite, encore en finale face à l’Inter de Milan, en coupe d’Italie. Ce qui est à l’origine de la frustration du coach italien, « nous avons perdu deux finales en l’espace de deux semaines et cela fait vraiment mal. Celle-ci en particulier fait mal, parce que j’ai vu une Fiorentina prendre l’adversaire à bras-le-corps comme nous ne l’avons pas fait lors de la première finale ».
8e au classement derrière, la Vielle Dame au classement, Sofyan Amrabat et ses camarades ont déjà marqué l’histoire de cette nouvelle compétition, qui en est à sa deuxième édition et dont la première est remportée par la Roma.
Trois défaites en autant de finales européennes. Le championnat italien qui avait réussi à revivre dans le football européen ne sera finalement pas récompensé. Mais c’est peut-être le début de quelque chose.
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