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CAN 2023: MAROC, UN STATUT À CONFIRMER

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« La CAN-2023 ? Bien sûr qu’on est favori », cette déclaration pleine d’assurance du sélectionneur des Lions de l’Atlas, annonce déjà la complexité qu’auront les Lions de la Téranga à conserver leur couronne en Côte d’Ivoire. Walid Regragui, contrairement à ses homologues, ne cache pas ses ambitions de concrétiser, son passage à le tête de le sélection par un trophée. Et cette 34e édition est celle choisie, pour réussir le pari. Même si Achraf Hakimi et ses camarades se sont cassés les dents face au Pérou en amical, le succès plein d’autorité, face au Brésil de Vinicius (2-1), a davantage gonflé le capitale confiance des récents quarts de finalistes de la CAN, qui peinent à remplir l’armoire de trophées sevrée, depuis la 1976.

Pourtant avec cette déclaration de confiance, après le succès face à la Seleção, Regragui n’en n’est pas à son coup d’essai. Le première remonte au lendemain de son mondial réussi, quand il confiait que, « si vous voulez entrer dans l’histoire, il faut gagner une Coupe d’Afrique ». L’ancien coach du Wydad connait la valeur d’une coupe d’Afrique des Nations qu’il n’a pas réussi à gagner sur le terrain, avec des crampons. Donc pourquoi pas sur le banc, avec une chemise. Aliou Cissé est un exemple.

Capitaliser le mondial réussi…

Dans une poule composée de la Belgique, de la Croatie et du Canada, au Qatar, peu d’observateurs voyaient Sofiane Amrabat et compagnie, passer cette phase de poule. Mais ils l’ont fait. Mieux encore, ils ont réussi à accrocher sur leur tableau de chasse, l’Espagne en huitième de finale, le Portugal en quarts, après avoir battu le Belgique et le Canada en poule. Grace à ce beau parcours, les Lions surfent sur une dynamique de victoire, sur laquelle, ils veulent rester jusqu’à la CAN. Mais au-delà des résultats, il faudra, pour les amis de Yassine Bonou, capitaliser sur la confiance engrangée au Qatar. Ce qui est forcément à l’origine de la science tactique et la détermination, qui ont facilité le succès face au Brésil, dans un match, qui n’avait rien d’amical, d’où la satisfaction de Walid, « ce n’est pas facile de battre la première nation mondiale de football. Je ne réalise toujours pas que nous avons remporté ce match. On savait que la partie sera intense et se jouera sur des détails. C’était un match du niveau de la Coupe du monde». Vainqueur de la Ligue africaine des champions avec Wydad Athletic Club, en 2022 et demi-finaliste du mondial, Walid Regragui est bien placé pour s’estimer favori, même s’il lui faudra se méfier d’un contexte africain, qui peut bien jouer des tours aux équipes très joueuses. Déjà qualifié aux côtés du Sénégal, de la Tunisie, de l’Algérie ou encore du Burkina Faso, il faudra s’attendre à en découdre dans une compétition, de plus en plus disputée pour avoir une deuxième CAN. Rien n’est acquis.

…avec une génération dorée !!!

Déjà au Cameroun, le Maroc faisait partie des grands favoris du tournoi. Raison pour laquelle, l’élimination en quarts de finale par l’Égypte (2-1) était perçue par beaucoup comme un camouflet, pour une nation bien fournie en terme de talents. Car, même si le coach Vahid s’était crêpé le chignon avec Ziyech et Mazraoui, avant de les écarter du groupe, il disposait d’un effectif très riche, qui pouvait aller loin. Mais c’était sans compter sur Mo Salah et ses amis pharaons, qui s’étaient montrés plus malins.

Cependant, le Maroc va aborder  cette 34e édition avec un tout autre statut, mais surtout avec des joueurs confirmés et très expérimentés. Hakim Ziyech et sa patte gauche, Achraf Hakimi avec sa vitesse et sa technique, Sofiane Boufal et sa vista, Yassine Bonou et son assurance, Sofiane Amrabat et sa combativité, Roman Saïs et son leadership, Azzedine Ounahi et son intelligence ou encore Abdelhamid Sabiri et son efficacité, sont au sommet de leur art et auront à cœur de réussir, là où les Walid Regragui, Adil Ramzi, Marouane Chamakh, Mbark Boussoufa ou encore Talal Ek Karkouri ont échoué.

Cette abondance de talents que beaucoup de pays envient au Maroc, est en grande partie l’œuvre de l’Académie Mouhamed VI, qui a coûté plus de 8 milliards de francs CFA et qui a noué un partenariat avec l’Olympique Lyonnais, dans le partage de joueurs mais aussi d’expérience. Et si on y ajoute la forte colonie marocaine en Belgique et aux Pays- bas, Regragui n’aura aucun souci à renforcer son équipe, en direction d’Abidjan.

Première équipe africaine à atteindre les demi-finales de la coupe du monde, le Maroc n’aura pas de soucis pour remporter la CAN 2023, si le Sénégal ne commet pas de bêtises, bien sûr.

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