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L’ARBITRAGE AU BANC DES ACCUSÉS

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C’est une question qui revient chaque année. Oups pardon ! Chaque week-end, mais qui persiste. Comment faire pour éviter les erreurs flagrantes des arbitres au Sénégal ? Même si nul n’est dupe, sachant que cet idéal n’est pas atteignable, on peut au moins espérer les diminuer un jour. Ce qui s’apparente à une mission impossible également. Disons-le, le problème d’arbitrage est certes mondial, mais la manière avec laquelle les décisions arbitrales influent sur le résultats des équipes est juste incroyable. Encore ce week-end les hommes en noir ont été les vedettes avec, toujours des décisions qui interrogent.

Erreurs de bonne foi


« Même si on a marqué un but qui aurait dû être accordé ». Le constat désolant de Malick Daf après le nul vierge du Jaraaf face au Guédiawaye Football Club. Les Médinois qui ont dominé toute la rencontre auraient dû être récompensés, si le but de Mouhamed Niang n’avait pas été refusé, pour une faute imaginaire sur le gardien. Ce qui est dommage c’est que le Jaraaf perd le fauteuil de leader à cause d’une erreur. Déjà le 18 novembre lors de la 4 ème journée à Amadou Barry, des buts valables ont été refusés et Mbaye Jacques Ndiaye (TFC) et Moustapha Fanné (GFC). Des manquements à répétition que les acteurs ont du mal à digérer.


Les erreurs d’arbitrage font légion dans le football. En Liga ou en Premier League, les débats ne tournent qu’autour des sifflets et de leurs bêtises. Mais ce n’est pas une excuse. Seulement au Sénégal les équipes évoluent beaucoup plus vite que les arbitres. Ce qui est une anomalie qu’il faut d’abord juguler.

La violence au bout 

Les supporters de Pikine

Les supporters de Pikine

Une scène désolante s’est produite ce week-end au stade Alassane Djigo en Ligue 2. Un joueur de Niarry Tally expulsé s’en est violemment pris à l’arbitre et l’aurait même insulté avant de recevoir un coup de ce dernier. Naturellement chaque camp a sa version mais les autorités du football ne doivent pas rester les bras croisés face à cette situation gravissime. Il faut protéger les arbitres, ils sont les garants du jeu.

Toute cette violence tant dénoncée dans notre football est pour la plupart le résultat de mauvaises décisions arbitrales. On se rappelle de la demi-finale de coupe du Sénégal entre GFC et Jaraaf où Maguette Ndiaye s’est trompé, sur un carton rouge non attribué à Melo Ndiaye.  Ce qui a attisé la colère des Ultras de Guédiawaye. Conséquence de la sanction de l’équipe de Lat Diop. On a vu le prolongement avec une rivalité entre deux équipes, que rien n’oppose en réalité.

SOS protection 


Mais si l’arbitre sénégalais est toujours médiocre c’est aussi parce qu’il est laissé à lui-même. Déjà sa sécurité n’est pas entièrement garantie face à des publics qui peuvent facilement devenir fous. L’arbitre sénégalais travaille dans des conditions extrêmement difficiles et met en danger sa personne chaque week-end dans des stades compliqués. C’est d’ailleurs la première tâche à laquelle les dirigeants doivent s’atteler, non pas pour éradiquer les erreurs, ce qui est impossible. Mais au moins pour leur permettre d’avoir une bonne formation, d’être dans de bonnes conditions, pour prendre leurs décisions en toute sécurité et non par peur de représailles.

Les sessions de formations et autres ateliers de renforcement de capacités doivent servir de cadre, pour permettre aux arbitres sénégalais d’être au diapason de ce qui se fait de mieux ailleurs. À vous le sifflet !

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