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LAT A DU JOB

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Lat Diop, le nouveau ministre des sports est porté à la direction d’un département qu’il connaît assez bien. En moins de cinq mois, le président de Guédiawaye Football Club a la lourde tâche de redresser un ministère miné par des supposées malversations sur les fonds force Covid 19. En plus il a l’obligation de bien négocier les compétitions sportives qui se profilent, notamment la CAN. Mais avec ses ambitions démesurées et sa fougue, il parle déjà d’infrastructures.

La CAN dans l’immédiat

« Nous ferons de notre mieux pour remporter une deuxième étoile pour le Sénégal, comme le veulent les Sénégalais ». Lat Diop affiche ses ambitions dès sa première prise de parole sur Iradio. Le nouveau ministre des sports fera certainement de la 34e édition en Côte d’Ivoire un défi de taille. L’occasion pour l’ancien directeur de la LONASE de marquer son empreinte sur l’histoire du football sénégalais. Il assure que «toutes les dispositions seront prises pour une bonne participation des Lions». 

Lat Diop nouveau ministre des sports

Lat Diop nouveau ministre des sports

Pour un homme qui surfe dans le football depuis des années, entre la présidence de club et son poste à la fédération, le sport roi ne sera que grandi sous son magistère. A condition seulement que les objectifs politiques ne prennent pas le dessus sur ceux sportifs.

L’objectif inatteignable des infrastructures

« L’un des axes prioritaires du sport aujourd’hui c’est son financement et la réhabilitation ou l’acquisition de nouvelles infrastructures». Au moins, Lat Diop connaît bien les véritables défis qui l’attendent, à part ceux politiques bien évidemment.

Actuellement, le stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio est le seul véritable fonctionnel actuellement au Sénégal. A la moindre mesure à côté du stade Lat Dior de Thiès. Lat Diop veut s’attaquer au principal mal du foot local et en si peu de temps. Sur iradio, il garantie que «ces deux axes ferons l’objet de notre réflexion et de notre action de tous les jours ». Lat Diop veut dès le début rassurer. Mais c’est mission impossible, car avec un mandat de moins de six mois, il n’aura même pas le temps d’initier et de l’achever un stade.

Mais à force de volonté et de détermination il pourra gérer les dossiers courants, avant de repartir.

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